jeudi 24 janvier 2013

Tower

Deux personnages se racontent dans ce roman policier écrit à quatre mains. Ils sont amis depuis toujours et partagent leur vie et leurs emmerdes. Leurs souvenirs sont rattachés au quartier new-yorkais de Brooklyn. L’un s’appelle Nick, il est le fils d’un ancien flic irlandais, l’autre se nomme Todd, il est issu de l’émigration juive. Quand débute le récit, ils sont arrivés à un stade critique de leur relation. Todd est devenu flic dans le dos de Nick. Il avait poussé son ami Nick à devenir l’homme de main d’un truand. La police a toujours de bonnes idées pour nettoyer la gangrène de la voyoucratie. Le badge de Todd n’est pas un bouclier, il ne protégera personne des balles. Les deux amis d’enfance vont avoir du mal à gérer cette nouvelle crise. Le lecteur est pris à contre-pied dans ce récit où des tueurs croisent des midinettes.

Chacun à leur tour, Todd et Nick livrent leurs sentiments, se retranchant derrière leur amitié. Qu’en restera-t-il à la fin?

Après une carrière d’enseignant, l’auteur irlandais Ken Bruen est devenu, pour les amateurs du genre, le maître du polar contemporain. Cet ouvrage est une première collaboration avec Reed Farrel Coleman. Que la presse anglo-saxonne a surnommé le poète du roman noir puisque, en dehors de ces écrits de style, il dirige une revue de poésie. 

Tower, Ken Bruen et Farrel Coleman aux éditions Rivages/Noir, 251 pages, 8,65 euros.

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