vendredi 21 juin 2013

Fray

Le personnage de Buffy, la tueuse de vampires, est monté à la tête de Joss Whedon parce que les vraies filles, celles qui le faisaient rêver, n’existaient pas en bande dessinée. Exception faite de Kitty Pride quand elle intégra les X-Men. Scénariste, concepteur-réalisateur de bandes dessinées, de séries télévi-sées et de films, Joss Whedon a poursuivi sa quête d’une héroïne qui ne sacrifierait pas aux canons de beautés siliconées aux fessiers cambrés.

Sa rencontre avec Moline, son dessinateur-accoucheur, sera décisive pour ce créateur d’univers. En 2003, Whedon lance le cycle des aventures de Melaka Fray. Habitante d’un quartier pourri, dans un futur Manhattan qui a été irradié, une jeune fille devient l’élue, elle a dix- neuf ans. Cette annonce est faite à Melaka Fray par un gros type chauve, avant qu’il ne se transforme, de lui-même, en brasier. Ayant déjà pas mal de misères à gérer au quotidien,  la jeune fille néglige cette révélation. Mais un énergumène qui a l’apparence d’un bouc, mais en plus grand et en plus violent, l’attend chez elle pour la former. Il est son mentor, elle est la tueuse. Il doit l’entraîner afin qu’elle mène l’humanité dans la guerre contre les vampires. Voilà qui va bien perturber son quotidien de voleuse dans le gang de Gunther l’amphibien. Sergent dans la police, Erin, sa sœur aînée, s’inquiète des fréquentations douteuses de la jeune Melaka. En pure perte, car le destin remplit toujours son office.

Fray de Joss Whedon et Karl Moline aux éditions Panini Comics, 150 pages, 15,95 euros

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