Passionnés, les auteurs sont animateurs du site www.-toutelatele.com. Ce livre est consacré aux séries télévisuelles. Le genre évolua des sages années 1960 aux flashs des années 1970- 1980.Sans coup férir, on descendit du cheval de Zorro pour enfiler le costume serré de l’agent James West et se castagner contre le nain Loveless. On échangeait la cape noire et la ruse contre un train d’inventions du gouvernement américain. Une agence de furieux hors de contrôle prenait tous les risques dans une croisade antiméchants. Chapeau bas à la sexy Emma Peel, qui talonnait les bandits à coups de bottes de cuir. Au soleil d’Hawaï, la moustache de Magnum en chemise à fleurs, au volant d’une Ferrari, ça éclabousse! Le ranch de Dallas n’était pas kitsch, l’infâme JR n’était pas mort. Que du rêve!
Cet album étourdissant est illustré par une incroyable collection de photographies de magazines, pochettes de disques, objets de référence et produits dérivés d’ordre divers.
Nos séries télé 1970-1980 de Jérôme Roulet et Alexandre Raveleau HORS COLLECTION 212 pages, 25,30 euros
Après la défaite de 1940, le militaire de carrière René Tardi sera interné en Poméranie durant cinq ans. Il avait fini par l’écrire sa guerre. À soixante-six ans, le fils retrace l’histoire paternelle en bande dessinée. Un récit en trois couleurs. Le quotidien de milliers d’hommes gardés comme des pièces de viande par des fonctionnaires déshumanisés. Des humains parqués, qui souffrent, rigolent, s’emmerdent en essayant de survivre tous les jours.
Australienne grandie à Melbourne, Chloé Hopper émigra aux États-Unis pour étudier. Aujourd’hui âgée de trente-cinq ans, elle vit de ses écrits. Son premier roman, semi-autobiographique, est un roman noir inspiré de sa première expérience d’enseignante.
Natif du Texas, James Lee Burke a multiplié les emplois alimentaires et parcouru les États-Unis jusqu’à ses cinquante ans avant de pouvoir s’installer comme écrivain. Dave Robicheaux est un shérif du comté de New Iberia, proche de la Nouvelle Orléans. Ce vétéran de la guerre du Vietnam est un homme à l’existence tranquille, qui aime sa vie de famille dans sa maison au bord de l’eau. S’il se sent usé par les laideurs de la vie, ses descentes en ville sont souvent bien arrosées et, comme on vient le chercher, il se lâche en brisant les voyous qui le prennent pour un vieux tableau. Ce qui complique ses rapports avec les politiques, sa hiérarchie et la moitié de la ville, ce dont il se fout éperdument.
Le pseudonyme de Natalia Alexandrova cache un couple d’écrivains russes, auteurs d’une soixantaine de romans occupant régulièrement les listes des meilleures ventes en Russie.
Le 16 mars 2005 tous les documents concernant «l’affaire de l’esclave Furcy» furent mis aux enchères à l’Hôtel Drouot. Trente ans avant la loi d’abolition de 1848, ces papiers relataient le plus long procès qui fut intenté par un esclave à son maître. Cette centaine de lettres manuscrites, de comptes rendus d’audience et de plaidoiries illustrent une période de l’histoire de France.
du Japon, un jeune assistant dessinateur de BD débarque de son île natale à Roissy. Il vient pour travailler. Ce problème posé est résolu dès son arrivée à Paris car son emploi n’existe pas. Pas découragé, le jeune homme s’active jusqu’à décrocher un boulot dans une supérette spécialisée en produits asiatiques de la rue Sainte-Anne.
Dashiell Hammet (1894-1961) fut un des fondateurs du roman noir américain. Créateur de l’archétype du détective dur à cuir, un homme qui revient de loin pour conclure, quoi qu’il lui en coûte. Dans sa jeunesse Hammet fut détective privé dans l’agence Pinkerton. Un employeur célèbre pour ses services rendus à un patronat américain complice de la mafia, qui fait la chasse aux communistes, syndicalistes libéraux, noirs, homosexuels et aux Mexicains. Cette liste est non exhaustive. Mais tout cela se passait avant l’invention du FBI. La carrière littéraire de Dashiell Hammett sera abrégée par le harcèlement dont il fera l’objet dès le milieu des années trente. Il ne cachera jamais ses opinions de gauche. Ses ouvrages seront interdits de diffusion, il disparaîtra des bibliothèques publiques pour ne plus y revenir. Taxé de communisme, il sera envoyé six mois en prison en 1951. Son cancer du poumon le tuera dix ans plus tard.
Ce passionnant ouvrage, qui voyage dans le temps et l’Histoire, est l’occasion d’explorer les croyances des sociétés qui se sont succédé. Mais aussi de s’interroger sur le devenir collectif de notre monde et notamment sur ce qui mériterait d’être sauvé face à ce que l’on souhaiterait voir disparaître à tout jamais.
La scénariste Valérie Mangin et le dessinateur Thierry Démarez ont repris les aventures d’Alix. Un jeune Romain missionné auprès du neveu de Jules César, qui fut inventé par le regretté Jacques Martin en 1948. L’astuce est bien agréable.
La fin est arrivée à Mexico pour Donald Westlake. Il avait 75 ans mais il ne les faisait pas. Auteur prolifique, il s’était essayé au roman érotique, à la science-fiction, au western, à la biographie, à la politique-fiction. Il ignorait donc le nombre de livres qu’il avait écrits, avouait au moins dix pseudonymes, avant de conseiller aux journalistes qui l’interrogeaient d’aller chercher sur internet. Il avait trouvé sa voie dans le roman policier noir et doré à l’humour fin.
Native du Somerset en Angleterre, devenue journaliste à La Dépêche du Midi où elle signe sa chronique anglaise, Amanda Hodgkinson réside dans le sud de la France. Ce livre est son premier roman. Une histoire qui commence au printemps 1946. Silvana s’embarque avec son petit garçon, Aurek, pour l’Angleterre. À cette adresse du 22 Britannia road, ils vont retrouver Janusz, le mari de Silvana. Les deux époux ne se sont pas revus depuis le début de la guerre. Lorsque Janusz a quitté Varsovie pour rejoindre son régiment, les deux jeunes gens s’étaient mariés depuis peu. Leur bébé n’avait que quelques mois. Pour Silvana, la guerre sera synonyme d’exil, comme pour beaucoup de civils polonais obligés de fuir Varsovie devant l’arrivée des Allemands. Elle et son enfant quitteront la Pologne, subsisteront à grand peine dans les forêts de l’Europe de l’Est.
Trente ans après sa mort, un véritable culte s’est développé. John Lennon qui proclamait que les Beatles étaient plus célèbres que Jésus-Christ. La marque de John Lennon sur le vingtième siècle est-elle indélébile?
Sous le slogan «Les temps sont durs! Vive le MOU!», l’humoriste Pierre Dac (1893-1975) fut le candidat du Mouvement Ondulatoire Unifié à l’élection présidentielle de 1966. Décoré de la croix de guerre, Légion d’honneur, médaillé de la Résistance, il renoncera à se présenter à la demande de l’Élysée pour ne pas se brouiller avec de Gaulle. En 1972, il inaugurera sa statue à Meulan en urinant dessus avec son complice Francis Blanche (1924-1974). Ensemble, ils avaient commis d'autres chefs-d’œuvre, dont Signé Furax.
À la lecture de cette biographie, le précurseur de la modernité scientifique, l’inventeur de la guerre des mondes apparaît comme un écrivain fécond, charmeur, amateur de flirts. Herbert George Wells (1866-1946) est le fils d’un jardinier, devenu boutiquier, et d’une ancienne domestique. Élevé dans la petite bourgeoisie, il comprendra son temps, gagnera fort bien sa vie dans le journalisme littéraire. D’une créativité foisonnante, ses ouvrages de science-fiction lui apporteront la gloire dès 1895.
Depuis trente ans, Simonetta Greggio écrit en français. Redevable envers sa patrie, elle publie sa chronique de l’avant et de l’après des années de plomb. Une bonne histoire italienne sans une confession, cela n’existe pas. Un mystérieux prince Malo raconte à son prêtre ces années noires où se sont alliés l’État, le Vatican, la mafia et la franc-maçonnerie.
En Belgique, le 8 août 1956, dans les mines de charbon de Bois du Cazier, à Marcinelle, c’est le drame. Au changement d’équipe, un incident technique est provoqué par une mauvaise communication entre l’employé du fond de la mine et celui de la surface. Un chariot sortant du monte-charge va basculer dans le conduit de remontée en tranchant sur son passage les fils d’alimentation électrique, la conduite d’huile sous pression et le tube d’air comprimé. Un court-circuit déclenche le feu: 262 hommes meurent. L’émotion en Belgique et en Italie sera intense. L’entreprise du Bois du Cazier est stoppée dans sa course à la productivité. L’immigration italienne vers les bassins miniers belges est interrompue. Au procès l’acquittement est général pour les patrons. Lors de la procédure d’appel, seul le directeur des travaux sera condamné.
Vers la fin des années soixante-dix, John Robb s’établissait à Manchester. Avec bien d’autres, il avait choisi de résider dans un endroit où les chauffeurs de taxi honnêtes refusent de se rendre.
L’écrivain américain Peter Guralnick est né à Boston, célèbre pour son excellence culturelle. Depuis la disparition des pôles économiques liés au textile et aux ports, l’activité intellectuelle des universités, bibliothèques et les festivals, font vivre la région. Les sièges de la haute finance résident dans cette ville. L’auteur avoue qu’il a commencé à écrire sur la musique dès qu’il en a écouté. Les Bostoniens sont ainsi, ils se cultivent pour lire ensuite.
L’histoire relate les activités de bandits actifs dans les préfectures de Chuzhou et Haizhou sous le règne de l’empereur Huizong. Des textes officiels mentionnent les faits d’armes de Son Jiang et de ses 36 capitaines. Autour de la vie de ces marginaux la légende se bâtit, les transformant en héros du peuple. Son Jiang devient le héros des 108 du Mont Liang. Un chef qui impose le respect, bien qu’il ne soit ni un merveilleux combattant, ni un immense intellectuel.
Né Charles James Box, l’auteur pratique le mode de vie des personnages qu’il décrit, il est un intervenant du tourisme dans les Rocheuses. «L’homme en noir», comme est surnommé cet écrivain frimeur, a reçu tous les prix anglo-saxons du roman policier.
Chez les Tziganes «batchalo drom» signifie bonne chance sur la route. Pour les gens du voyage la route n’est pas qu’un chemin, c’est leur vie. Avec la chance, tout avance mieux. L’action de ce roman graphique débute dans un village tchécoslovaque en février 1939, où deux enfants disparaissent. La cohabitation des villageois avec les romanichels du campement d’à côté pose déjà un problème, donc les coupables sont forcément les nouveaux arrivants, c’est l’émoi avant l’émeute. Pris à partie, les gens du voyage signalent la disparition de dix des leurs. Le père d’un des deux gamins manquants, Josef, est policier, il décide de leur faire confiance. En compagnie des romani, le gadjo va enquêter afin de retrouver la pistes des disparus. Cherchant inlassablement, ils finissent par comprendre l’horreur. L’armée des envahisseurs, pourvoyeuse de l’idéologie hitlérienne, a enlevé les enfants et les a déportés en Allemagne.
En format unique pratique, avec un beau visuel de couverture, des trois premier tomes de la série du tueur: Long feu, L'engrenage et La dette. Le tueur, ce personnage solitaire froid, méthodique qui aime faire consciencieusement son travail. Le lecteur ne connaît pas son nom. D'ailleurs, personne ne connaît le nom de cet individu, qui change de commanditaire à chaque mission, sans jamais déroger à ses principes rigoureux d'exécution. Pour ambiance oppressante avec des dialogues de qualité, le tueur s'impose.
Exilée, lorsqu’elle écrit les mystères d’un Paris métissé de black-blanc-beur, Dominique Sylvain se plonge dans ses souvenirs. Elle aime le mélange des genres, ses romans oscillent entre la comédie macabre et le comique de situation qui se crée tous les jours dans la rue. L’étrange drame qui dérange plonge ses racines dans ce banal quotidien.
Le pseudonyme ne l’indique pas, mais cet écrivain sont deux sœurs en une seule plume. Liliane Korb, ancienne chef monteuse de cinéma, devenue bouquiniste, et Laurence Lefèvre, licenciée en archéologie, aujourd‘hui libraire et écrivain. Elles écrivent ensemble depuis longtemps, tant pour la jeunesse que pour les adultes. De leur goût commun pour l’histoire et le polar est née l’idée de créer un nouveau personnage. Libraire, Victor Legris mène une vie rendue moins quotidienne grâce aux enquêtes qu’il s’attribue dans le Paris de la fin du XIXe siècle.
Don Lope le loup, le renard Armand et Eusèbe le lapin tirent leur révérence sur dix-sept ans de fringants délires et de citations d’Edmond Rostand. À la manière d’une comédie, chaque protagoniste est un archétype théâtral. Tenant à respecter l’esprit, plutôt que de restituer avec fidélité le XVIIe siècle, les auteurs s’inclinent devant le sieur Cyrano de Bergerac. Son Histoire comique des États et Empires de la lune, dans laquelle il exprime sa philosophie matérialiste, donne une trame à cet album. Un clin d’œil rendu par les auteurs au philosophe poète et spadassin, qui mourut d’une mauvaise tuile.
Enseignant, membre du comité de bioéthique à l’UNESCO, Alexander Mc Call Smith vit à Edimbourg. Né au Zimbabwe, il a contribué à l’organisation de la première école de droit du Botswana. Dans la beauté des paysages et des couleurs de l’Afrique, des gens veulent simplement vivre au quotidien. En s’aidant d’un manuel, Precious Ramotswe a fondé l’Agence Numéro Un des Dames Détectives du Botswana. Cette femme encore jeune, dotée d’une constitution traditionnelle, a lutté pour s’imposer dans son travail. Tout homme peut prétendre à être un puits de science, mais aucun d’entre eux ne peut percer à jour l’alchimie des sentiments humains.
L’auteur écrit des romans historiques et policiers. Documentées, les intrigues cernent l’histoire de France en l’utilisant pour la narration romanesque. Dans ce cadre authentique, on croise du beau monde à chaque page.
Actuellement, Deon Meyer est l’auteur sud-africain le plus traduit. L’écrivain change ici son type de structure narrative. Dans cet opus, trois personnages ont trouvé leur auteur.





Ayant acquis le catalogue, Urban Comics réédite la saga des «Cent balles». Une seconde chance de se cultiver s’offre aux amateurs. Cet ouvrage est un plaisir à lui tout seul, donc personne n’est obligé de s’abonner aux cent épisodes de la série, débutée en 1999. Chaque opus fut conçu pour être lu sans prendre en compte le destin des autres protagonistes. Au début, tout commence à l’arrivée de l’agent Graves. Cet inconnu vous propose un accord. Il vous donne un attaché-case contenant le dossier complet des responsables de votre insondable malheur et un pistolet avec cent munitions intraçables. Se faire justice soi-même sans risque devient une possibilité. À prendre ou à laisser.

Emporté par une leucémie le 11 mars 2008, le dessinateur Dave Stevens avait débuté sa carrière en 1975 avec Russ Manning sur Tarzan. Par la suite, il collaborera avec Spielberg sur les visuels des Aventuriers de l’arche perdue, il travaillera aussi sur les clips de Michael Jackson pour Thriller. Il a vingt-sept ans quand il invente The Rocketter, un chef-d’œuvre esthétique en bande dessinée qui ranime le style des «pulps».